La sécurité en mer comprend un ensemble de règles et de procédures destinées à minimiser les risques. Mais la sécurité en mer est avant tout un état d’esprit qui commence avec la consciente des risques encourus, et débouche sur une réflexion visant à minimiser ces risques.
Les risques
- Chute à la mer
La chute à la mer est une des causes les plus fréquentes d’accidents mortels en mer. Moins de 25 pourcent des personnes qui tombent à l’eau sont récupérées. - Collision
La plupart des accidents surviennent près des cotes (plus de 55%) et moins de 20% au grand large.
avec un autre bateau
avec un objet flottant (OFNI)
avec un cétacé - Échouement
- Mauvais temps
- Avarie matérielle
Démâtage
Avarie de safran
Panne de moteur - Voie d’eau
- Incendie et explosion
- Blessure ou maladie grave
Chaque équipier, en arrivant à bord d’Apsara, reçoit un gilet harnais / harnais qu’il règle à sa taille, et qu’il porte sur le pont s’il y a le moindre risque de chute à la mer. Nous discutons des procédures et pratiquons régulièrement les manœuvres de récupération d’une personne tombée à l’eau.
Apsara est équipé d’un transpondeur AIS avec alarme (qui, à l’usage, se révèle bien plus utile que le radar contre les risques de collision) et d’une balise personnelle AIS qui simplifierait grandement le sauvetage d’un équipier tombé à la mer.
Un entretien régulier et méticuleux du bateau évite bien des avaries. Le gréement et les voiles d’Apsara sont récents, solides et en très bon état. J’entretiens mon moteur très régulièrement (et si nécessaire, je peux rentrer au port à la voile). Vu la construction du bateau, une avarie de safran est très improbable et même si les orques s’en mêlaient, j’ai un safran de secours à bord! Il a suffisamment d’extincteurs à bord pour maitriser rapidement un éventuel incendie.
Mais personne n’est à l’abri de la malchance comme une collision avec un OFNI ou un phénomène météorologique violent et imprévu. S’il faut appeler à l’aide Apsara est équipé de deux VHF (fixe et portable, toutes deux avec ASN) d’un EPIRB, d’une PLB et d’un communicateur par satellite Garmin Inreach (qui outre sa fonction d’appel de détresse, permet de recevoir la météo au grand large, et grâce auquel les amis et parents restés à terre de suivre la progression du bateau, ce qui en fait une meilleure option de communications par satellite que Starlink ou Iridium (surtout que je préfère être déconnecté quand je suis au grand large).